Quand je réfléchis et que je me demande pourquoi
Quand je réfléchis et que je me demande pourquoi j'ai repris la clope après quatre mois d'arrêt, où j'étais bien, où elle ne me manquait pas du tout, comme ça, subitement, je pense qu'il y avait plusieurs raisons :
_ un reliquat d'adolescence (son intelligence, son recul, son objectivité...!) qui me fait penser que faire la fête et être content, c'est fumer (!)
_ une curiosité qui m'a fait me demander mais bon sang mais pourquoi est-ce que j'aimais tant ça alors que j'en ai plus du tout envie et que ça ne me manque pas...déjà ?
La question qu'il ne faut plus se poser, jamais, ou y répondre très vite : juste parce que c'est une putain de drogue, point barre.
_ une sorte de fierté débile qui veut avoir le dessus sur ce bout de tabacde merde et qui me fait lui lancer des défis intelligents genre : toi, là, petit bout de feuilles séchées, t'la ramène pas trop, moi tu vois, je te prends et je te laisse quand tu veux, non mais !
Pas du tout envie de vivre comme un looser, ptapi au fond de ma peur, à me replier sur la crainte de me faire à nouveau avoir par un petit bout de clope, comme s'il était plus fort que moi et que moi j'étais condamnée à me cacher et à en avoir peur !
Réfléxion faite, c'est peut-être sur ce dernier point qu'il faut que je travaille (pour pas tomber dans la catégorie des Arrêteurs-de-fumer, hein Tilu, c'est vrai que ça fait pitié !).