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Clochette et Jibé lé la !

7 octobre 2008

That's what she said!

Des petites nouvelles, parce que ca fait longtemps. (pis aussi parce que ras le bol de voir la photo des chinois)

Clochette m'a laissé son vieux blog sur lequel elle ne met meme plus les pieds tout ca pour faire des petits montages de son chouchou.

Tiens aujourd'hui je vais vous raconter notre super week end, parce que c'était cool, et parce que j'ai envie. (pis aussi parce que c'est pour ces week end, qui ressemblent a des vacances, qu'on adore la rényon!)

Samedi plage à l'étang salé, bodysurf, jeu de raquettes (je sais pas comment ca s'appelle, mais ca a l'air brésilien, ca se joue avec des raquettes en bois et une balle qui rebondit beaucoup, pis ca creve à jouer dans le sable.Mais c'est super michel!) Après 20 minutes, plus de jambes, tout rouge, je me rends compte qu'il faut que je traverse toute la plage en montant, pour revenir à ma place, alors que je suis déja crevé. (la vie est cruelle parfois.) Nico, lui, avait encore assez de force pour faire une petite conférence à son retour à la serviette.

Ensuite baignade avec Clochette mais hélas pas de Victorinox, l'eau etait trop froide.
trop froide, et pas asez agitée, donc on a pris des mini vagues sur le bord, parfait quand on a pas nagé depuis 2 mois au moins, mais un peu lassant quand meme au bout de 2H.

On est donc resté tout l'aprem à la plage, et en rentrant on a décidé de se faire un restau de tapas le soir meme a st pierre. Donc le soir GAVAGE de tapas! tortilla, anchilladas, patatas, y ramon, helado a la fresca, aqua del griffo, por favor senorita AI! AI! AI! CARAMBA!  (ca y'est j'ai casé tous les mots que je connais) MIAM!

Dimanche, on a décidé de rester tranquille à la maison. Du coup des amis sont passés, parce que c'est pas évident de jouer au badminton tout seul, et que Clochette ne veut plus jouer contre moi. (beaucoup trop fort pour elle.)
Donc ans l'ordre sont arrivée Karine et Xavier avec Jade, leur bébé (2 mois de plus que Victorinox) puis Mike, Priscilla, et Candy, une amie allemande.
Donc badminton dans le jardin, puis piscine, puis manger, puis badminton, encore badminton, puis tournoi de badminton pour se changer les idées.
On a eu du fun fun fun (til daddy takes the Tbird away) et plein de sport, qui creuse.

Du coup le soir, on s'est fait avec CLochette un maxi-barbecue-all-you-can-eat-GAVAGE-armageddon
avec des brochettes de poisson et poivrons, et un magret de canard (MIAM) avec des champignons revenus à l'ail et la graisse d'oie.

Petit interlude culinaire:

Si vous aimez bien les magrets de canard, j'ai une super recette!
Faites cuire votre magret, en enlevant la graisse de temps en temps.
puis quand c'est cuit, vous pouvez enlever votre magret de la poele, que vous remettez sur le feu.
il y'a encore un peu de graisse dedans.
dans cette graisse de canard, ajouter trois cuilleres à soupe devinaigre balsamique.
puis aoutez assez vite trois cuilleres a soupe de miel.
laissez réduire jusqu'a l'obtention d'un sirop.
nappez le magret avec ce sirop

MIAM!

Voila voila, pas trop d'inspiration mais j'en avais vraiment ras le bol des chinois en première page et j'avais pas beaucoup de temps.
(ils me font un peu peur au fait ces chinois à me "regarder fixement". d'autant plus que dernièrement, pour voir, j'ai tapé notre numéro de téléphone dans google, et je suis tombé sur plein de sites chinois. Ce qui veut dire 1) qu'il savent qu'on existe 2) qu'ils savent ou on habite, et connaissent notre numéro de téléphone! BRRR! )
(pis j'en ai aussi un peu ras le bol des handicapés, mais c'est une autre histoire)

Victor va bien, il rigole tout le temps, il rampe super vite, par contre, il a des gouts un peu bizarre.
Ses objets préférés:   

-le four, avec le tiroir dessous, ou il trouve son deuxième objet préféré:
-la pique du tournebroche (interdit!)
-les cables (fils) d'appareils électriques.
-les souris d'ordi, surtout si elles ont un fil (voir ci-dessus)
-feu le GSM de clochette (depuis qu'il est cassé, il l'aime un peu moins, il aime plus le nouveau, qui marche encore)
-les téléphones en général
-un pack de bouteilles d'eau
-la corbeille à papier
-les élastiques
-les multiprises (interdit!)
-un peu tout ce qui peut trainer.

Les jouets, les doudous, fuck it, ca l'intéresse moins. En ce moment il dort avec une souris d'ordi (parce que le four ne rentrait pas dans son lit)

Bon je pense que l'article est suffisamment long pour faire passer la photo des chinois assez bas pour que je la voie plus. Sinon je reposterai un autre article vite fait!

Si vous voulez rire, je vous suggère d'aller voir la:

http://www.youtube.com/watch?v=9NPykGaHO4E

Bonne fin de journée à tous, je repars au travail. 

JB




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11 septembre 2008

GRAND CONCOURS! GAGNE UN VOYAGE EN CHINE EN REPONDANT A 5 QUESTIONS!

Gagne un voyage en Chine !

Il suffit de répondre aux questions et d'envoyer tes coordonnées, plus une photo d'identité !

Bonne chance !

1. Quel étudiant a l'air fatigué ?
2. Qui sont les 2 jumeaux ?
3. Qui sont les 2 jumelles ?
4. Combien y a t-il de filles sur la photo ?
5. Qui est le prof ?

chinois


Pis une petite blague pour l'occasion!

Deux petits Somaliens discutent. L'un d'entre eux s'écrie:
' J'en peux plus, on crève de faim ici ! Et dire qu'à Nice les enfants s'empiffrent de sandwichs et de sucreries sur la plage... C'est décidé, moi, j'y vais ! '
Alors le petit Somalien se jette a l'eau et entame un long et très éprouvant périple. Il traverse tout d'abord la Mer Rouge et perd 4 kilos en nageant.

Puis il longe le Canal de Suez et perd encore 2 kilos. Il traverse ensuite la Méditerranée et perd a nouveau 4 kilos.

Mais il arrive enfin, complètement épuisé certes, sur la plage de Nice. Il ne lui reste vraiment plus que la peau sur les os, il a perdu 10 kgs..

Là, il se mélange a un groupe d'enfants en colonie de vacances.
Une monitrice arrive vers le petit groupe et crie aux enfants :
' Qui n'a pas mangé ? '
Tout joyeux, le petit Somalien s'écrie :
' MOI, MOI, MOI !!! '
La monitrice :
' Alors c'est bon... Tu peux aller te baigner !!!


Manque de temps, je mets pas d'article!
On bosse a fond, et quand on bosse pas, on s'occupe de Victorinox qui va super bien!!
Il a deux dents, il rampe sans problèmes, s'asseoit, essaie de se mettre debout... Trop cool, sauf qu'il faut encore plus le surveiller ce petit scorpion!  Pis il adore les GSM, il est capable de traverser tout le lit, de passer au dessus de moi, en m'escaladant (quand je suis allongé hein, il m'escalade pas quand je suis debout, il pourrait pas, ou alors peut etre, si il avait une bonne corde, ou au moins un harnais, mais bon il a pas de chaussures d'excalade non plus, du coup ca doit pas être évident, sans compter qu'il est quand meme tout petit.) Bref, il adore les GSM et tous les écrans qui brillent aussi.

Voila voila, Clochette continue a mettre plein de vidéos, et si je peux je mettrai une note, ou pas.
A bientot!

JB

1 septembre 2008

Les Chevaliers du Bluff

Les Chevaliers du Bluff

La timidité est la plus grande des lâchetés.

Petite, moi aussi j’avais l’air de m’excuser d’être là. En réalité, consciente de ma valeur, je me heurtais à l’image que les autres cherchaient à s’en faire, et souffrais des boulets lancés par le corps professoral contre ma forteresse. J’avais en haine ces professeurs qui m’évaluaient bêtement à l’aune de connaissances que je n’avais pas, aussi avais-je décidé de protéger l’estime de moi-même en me faisant d’une prétendue timidité un rempart contre les autres. Les autres, et les assauts qu’ils lançaient impitoyablement contre mon amour-propre.

 J’avais bien remarqué que lorsqu’arrivait le moment où les lèvres de l’un de mes tortionnaires articulaient mon prénom _comme pour avoir l’air amical_ ce n’était jamais pour me complimenter sur ma robe ou sur mon humeur guillerette du jour. C’était toujours pour m’attaquer, me sonder et tirer des résultats de la perfide manœuvre des conclusions qui étaient trop rarement à mon avantage.

Ce qu’ils ne savaient pas, eux, avec leur œil torve, leur teint grisâtre et le dos voûté de ceux qui se sont trop penchés sur les livres, c’est que la caresse du vent sur ma joue était infiniment plus douce, la corolle de ma jupe qui tournait à m’en donner le vertige, infiniment plus enivrante, la chatouille de la poussière des chemins sous mes pieds, infiniment plus légère que les pages noires et impénétrables de leurs leçons de grammaire ! Comment ces imbéciles de professeurs ne comprenaient-ils pas que leurs abominables attributs du sujet, leurs barbares accords du participe passé et leurs atroces propositions subordonnées m’empêchaient de vivre !

_ Georgina…prononça une voix lointaine, du fond de ma mémoire.

Récite-moi ta table de huit.

Ma forteresse, déjà, était ébranlée. Plus que jamais consciente de mon existence propre _une classe entière avait, en une seconde, braqué ses yeux sur moi_ je ressentais à la fois une dissolution de tout mon être dans une réalité ouatée, et les bruits de la classe ne me parvenaient plus que feutrés, encore plus lointains, à peine réels.

Le visage brûlant, j’hésitai : « huit fois un, huit ; huit fois deux, seize, huit fois trois, vingt-quatre, huit fois quatre trente-deux, huit fois cinq…huit fois cinq…euh…huit fois cinq… », mais déjà, pressentant l’écueil, j’avais eu l’imprudence de relever le regard, et celui-ci avait rencontré celui de madame Macquinghen, la terreur de tout le collège, une hystérique faite comme une bouteille d’Orangina, qui lançait des craies aux cancres qu’elle envoyait au tableau, ou le cahier de textes de la classe, gros volume vert dont les bords durs avaient, plus d’une fois, heurté le crâne d’un ignorant. Elle sévissait là depuis des générations, satisfaite d’avoir la chance incroyable de pouvoir se venger chaque jour, sur les centaines d’enfants qui lui étaient livrés en pâture, des multiples disgrâces dont l’avait affublée la nature : elle portait une tête à la ridicule petitesse plantée sur un tronc à l’abdomen extraordinaire que surmontaient deux jambes fluettes qui se terminaient par des mollets de coq. Avant d’attaquer, elle hochait la tête comme un pantin détraqué, ou une poupée de film d’horreur. Trop tard, mon regard avait déjà croisé le sien, je n’étais plus capable d’additionner 1+1…

La mythologie familiale dit qu’un jour, je suis sortie de la classe en claquant la porte, et que c’est moi qui ai invité la bouteille d’Orangina sur pattes à aller voir le principal. Je crois plutôt que ce jour-là, j’ai juste eu le réflexe d’utiliser mes dernières ressources pour fuir, comme n’importe quel animal face à un prédateur. Je me rappelle l’instant béni où, dans le couloir désert aux néons grésillants et aux murs jaunâtres, je m’étais adossée pour savourer un instant de paix, dans ce qui m’avait paru être l’antichambre du paradis…

* * * * * * * * * *

Mais un jour, par hasard, presque malgré moi, je me suis embarquée dans une folle aventure : il s’agissait de participer au marathon de Paris. 42, 195 kilomètres. Je n’avais jamais particulièrement brillé dans les disciplines sportives. C’était Agathe, ma petite sœur, la star des crosses à l’école. Moi, je trouvais juste stupide de tourner en rond autour d’un terrain, pour souffrir et au bout du chemin, ne rien trouver. Cependant, depuis quelques années, en solitaire, je m’étais mise à pratiquer la course à pied. Simplement parce que pour une étudiante désargentée, occupée par des petits boulots alimentaires en dehors des heures de cours, c’était le sport le plus économique et le plus facile à pratiquer. Aussi, pendant l’année d’échange universitaire qui m’avait fait découvrir les terres brumeuses de l’Irlande, j’avais pris l’habitude de chausser mes tennis et d’aller, quotidiennement, comme un devoir à accomplir, tourner bêtement autour du Lough, à cinq minutes de chez moi. L’œil fixé sur mon chronomètre _une montre ne suffisait pas : il s’agissait bel et bien de tenir jusqu’à trente minutes, de m’accrocher à l’objectif_ je souffrais, mais ne m’arrêtais pas avant d’avoir couru une demi-heure. Au fur et à mesure, je poussai la torture jusqu’à courir trente-cinq minutes, puis quarante. Progressivement, j’avais atteint l’heure de course, mais sans plaisir, juste comme ça. Je ne savais pas encore ce qui me poussait à me contraindre à cet exercice, mais j’avais le pressentiment que l’entretien physique ne pouvais plus à lui seul justifier ces échappées belles.

C’était toujours à des heures improbables que je partais m’évader _loin et pourtant si près de chez moi, toujours autour du même Lough_ tous les jours, inlassablement, j’alignais mes pas sur le chemin de la même boucle de mille mètres. Cinq tours. Pas moins. Au crépuscule du matin, l’air était piquant. Rapidement, mes cuisses se mouchetaient de taches rouges : la morsure du froid sur mes muscles qui chauffaient. En un instant, j’étais projetée dans le plus magique des tableaux impressionnistes. Dans le plus mouvant des paysages, consciente comme jamais de toucher au cœur profond de l’Irlande, là, autour de ce Lough. Dans mon sillage, tout se transformait, plus rien n’avait plus forme, je me baignais dans un tourbillon enivrant de couleurs. Lorsque mon regard se portait au loin, c’était une autre dimension qui s’ouvrait : les paysages semblaient se déplacer au ralenti, comme par magie. L’air était humide, le froid me lacérait les cuisses, le vent fouettait mes joues brûlantes. Quelques cygnes imbéciles se laissaient flotter bêtement sur la surface grisâtre, mais moi, je n’avais jamais été aussi réveillée. Chaque matin, je m’éveillais. Vraiment.

Chaque jour, le paysage du Lough désert était différent. Chaque jour, généreusement, il m’offrait un nouveau visage. Juste pour moi. Il y avait moi et il y avait le monde. J’étais comme un poète qui n’avait pas besoin d’écrire.

Au crépuscule du soir, le Lough, à nouveau, changeait de visage. Un dernier rayon de soleil oblique sur la surface, et le ciel irlandais s’embrasait. Dans la pénombre, la silhouette des cygnes retrouvait alors toute sa majesté. Autour du Lough flottait l’atmosphère des rêves. Les fées, les druides peuplaient les bords du lac, et mon imaginaire. Toutes les légendes celtiques se faisaient et se défaisaient là, quelque part. Une brume vaporeuse s’élevait de la surface, à elle seule témoignage d’une vie secrète. Peu à peu, mon poids extraordinaire, le poids immense de la fatigue de la journée, s’évaporait lui aussi. La mécanique rouillée et grinçante se mettait en branle et peu à peu, je ne sentais plus la douleur. Peu à peu, je devenais légère et vive comme une antilope, je ne sentais plus mes articulations, je devenais un pur esprit, un feu follet, une fée. Peu à peu, mes yeux se détachaient de la montre. Je survolais le chemin de terre, je bondissais de l’autre côté du lac, munie des bottes de sept lieues.

Je ne savais pas encore ce que je pouvais faire, mais je savais faire cela : courir une heure sans souffrir.

* * * * * * * * * *

Puis vint le jour du marathon. Depuis le début de l’entraînement, j’avais arrêté de fumer pour de bon. Toute l’année, j’avais travaillé sans relâche pour un concours professionnel. J’avais un emploi de surveillante à mi-temps dans un lycée hôtelier, et cinq fois par semaine, sans réfléchir, j’allais courir pendant une heure, très vite, épuiser ce qu’il me restait de forces. Le 4 avril 2005, j’étais sur la ligne de départ du marathon de Paris. L’énergie qui se dégage de trente-cinq mille coureurs sur une ligne de départ est quelque chose d’extraordinaire. La ligne de départ, je ne fis pourtant que l’imaginer : de là où je commençai la course, j’étais bien échauffée déjà lorsque je la franchis et ne la remarquai même pas. Au loin, un coup de feu nous donna le signal du départ mais nous, coureurs qui nous étions donnés comme objectif de terminer la course en quatre heures trente, nous partîmes dix minutes plus tard que les premiers. Doucement, infailliblement, l’onde était parvenue jusqu’à nous. Doucement, comme au ralenti, nous commencions à aligner nos pas, gênés par les autres, devant, derrière, sur les côtés, partout. Des milliers de survêtements multicolores _ destinés à conserver au chaud les muscles des coureurs pendant qu’ils piétinaient, statiques, au beau milieu d’une foule impénétrable en attendant le coup de feu du départ_ se mirent à voltiger en désordre dans le ciel parisien, comme un feu d’artifice, abandonnés sur place par leurs propriétaires. Il y avait tant de magie dans cet instant-là.

Lentement, soigneusement, j’alignais mes pas. Insensiblement, ils devinrent de plus en plus rapides, de plus en plus longs. J’étais aspirée par les coureurs qui me précédaient, je ne contrôlais pas mon allure. La masse compacte que nous formions commença à s’éclaircir lorsque nous dépassâmes l’Arc de Triomphe. J’allais beaucoup trop vite mais j’étais incapable de ralentir. J’avalai pourtant les trente premiers kilomètres sans difficultés. L’énergie des coureurs qui me précédaient m’enlevait la moitié de mon poids. Comme un pur esprit, je bondissais sur la pointe des pieds, survolant le bitume. Un groupe d’Irlandais déguisés en elfes faisait la course en famille. Nous échangeâmes quelques mots. Des groupes, postés à chaque kilomètre de course, jouaient des morceaux entraînants.

C’est entre le trentième et le trente-septième kilomètre que le déclic se produisit. Ce que j’étais en train de faire était fou. J’étais en train de repousser mes limites, alors que je n’avais pas de prédispositions particulières pour le sport. C’est en inconsciente, à l’aveugle, que je m’étais engagée dans cette aventure, par hasard, presque malgré moi, comme ça. Jamais, je n’avais cherché à réaliser vraiment ce que j’étais en train de faire. Innocente comme l’agneau qui vient de naître, j’étais en train d’accomplir la première grande chose de ma vie. J’avais posé un objectif au bout de ma route et j’avais mis des œillères pour ne voir que lui. Je savais que j’atteindrais cet objectif. Toute l’année, je m’étais protégée des bruits du dehors et m’étais laissée guider par la petite voix à l’intérieur qui me soufflait qu’elle, elle savait. Alors que ce n’était déjà plus moi qui commandais mes jambes _ elles semblaient m’entraîner d’elle-même vers l’Objectif_ le visage d’une inconnue me revint subitement en mémoire. Il s’agissait d’une jeune femme que j’avais rencontrée un an plus tôt dans un commissariat de police, dans lequel j’étais venue pour une simple déclaration de perte. Ses doigts étaient crispés sur le guichet et, à travers l’hygiaphone, elle lançait un regard fou de douleur au planton.

« Vous avez arrêté les recherches, n’est-ce-pas ?

_ Non madame, mais, vous savez, le mauvais temps a ralenti la battue. Nous devons suspendre les recherches pendant quelques heures.

_ Vous…Vous avez toujours espoir de le retrouver vivant ? Avec ce froid, dans la forêt…Sans eau.

La jeune femme avait manifestement perdu un de ses proches, mais je fus interpellé par la direction que semblaient prendre ses questions.

_ Vous…Donc vous n’allez pas bouger pendant vingt-quatre heures ? gémit la voix qui n’avait plus grand-chose d’humain.

Manifestement gêné aux entournures, le planton ne semblait pas à l’aise sur sa chaise.

_ Madame, nous…

_ Vous n’allez rien faire ? Rien du tout pendant vingt-quatre heures… Et vous allez reprendre après ? Je n’ai pas le droit à un peu de repos, moi, s’il-vous-plaît…S’il-vous-plaît ?

Son regard était cerné de noir, elle avait le visage creusé. Ses yeux roulaient en lançant des éclairs. Il y avait tant de souffrance dans ce regard que la folie semblait être arrivée en amie.

_ …

_ Il est mort, non… ? Il ne reviendra pas, dites-moi…Vous allez retrouver son cadavre, demain…Dites-moi, il est mort, non ? Il est déjà mort, il ne peut plus être en vie… Vous n’allez pas reprendre les recherches n’est-ce- pas, c’est inutile… n’est-ce-pas ? implorait-t-elle.

Cette femme avait le même regard que Marie, lorsque Nathan avait disparu en mer.

« Il faut garder espoir, lui disaient des gens bien intentionnés, d’autres ont été retrouvés plus de dix jours après, à cette température. Il peut très bien être en train de dériver tranquillement. »

Pour Marie, le jour où le catamaran de Nathan avait dessalé dans la baie de Saint-Paul, au large de l’île de La Réunion, avait commencé l’épreuve la plus terrible de son existence. Les trois premiers jours, elle s’était vaillamment accrochée à cet espoir : dans une eau à 25°C, Nathan ne risquait pas l’hypothermie, c’était un sportif accompli. Dans ces conditions, il pouvait très bien survivre pendant plusieurs jours, peut-être une semaine. De toutes ses forces, Marie s’était agrippée à cette idée, comme à une bouée de sauvetage. Mais, au bout de quelques jours, les nuits sans sommeil avaient commençé à faire leur travail de sape. Ravagé par la fatigue, le visage de Marie était devenu méconnaissable. Sur un coin de la table à laquelle elle s’était lourdement accoudée, s’étalait la carte du périmètre. Les zones explorées par les garde-côtes et la police étaient rayées en rouge. A bout de forces, c’est à ce moment-là qu’elle m’avait confié : « Je n’en peux plus, tu sais. Je voudrais tant savoir. C’est pour m’annoncer la fin des recherches que je voudrais qu’il sonne, ce téléphone, maintenant. » Toutes les nuits, l’image de Nathan, se débattant dans l’eau froide. Toutes les nuits, cette angoisse. Toutes les nuits, la vision des requins déchiquetant le corps de celui qu’elle aimait. Toutes les nuits, cette idée, impossible à chasser.

 Au trente-septième kilomètre, un homme, à côté de moi, tomba. J’avais mal. Mon corps entier n’était plus que douleur. Je continuais à courir, mais ce n’était plus mes jambes qui me portaient. Seule l’idée de la ligne d’arrivée me faisait progresser, me tirait vers elle. C’était la volonté qui alignait mes pas.

 Au trente-septième kilomètre, les idées se pressaient en désordre, la plus grande confusion régnait dans ma tête. Les endorphines sécrétées par mon organisme me permettaient de rester étrangement indifférente à une douleur pourtant prégnante, mais l’épuisement commençait à me faire délirer. Je laissais les réflexions les plus étrangères les unes aux autres m’occuper un moment, avant de repartir comme elles étaient venues. Les coq-à-l’âne se multipliaient. Le souvenir de Marie et de l’inconnue du commissariat, leur besoin impérieux de savoir, leur attente désespérée de celui qui, enfin, les délivreraient de la cruelle ignorance dans laquelle elles se débattaient ainsi que la tension de mon corps tout entier vers cette ligne d’arrivée, me firent réaliser que, pour la première fois de ma vie, symboliquement, je prenais mon destin en main. Symboliquement, mon corps entier criait qu’il savait. Je ne sais pas exactement ce qui se passa, mais c’est au cours de ce trente-septième kilomètre que quelque chose se passa, qui changea toute ma vie.

 Pour la première fois, j’effectuais un acte courageux, je m’avançais seule, avec mes faiblesses, honnêtement, vaillamment. Depuis ce jour, ma vie prit la forme de cette course. Droit devant. En un instant, j’étais entrée dans le clan de ceux qui savent, de ceux qui osent. De ceux qui vivent la tête haute.

 Ivre de douleur, les pieds en sang, titubante et hagarde, je franchis cette ligne d’arrivée après quatre heures quinze minutes de course. Je ne ressentis pas de joie.

Mais depuis ce jour, j’ai donné à ma vie l’énergie de cette course, son courage. Honnête, vulnérable, simplement humaine, aujourd’hui j’affronte mes peurs, je m’engage, je m’implique. Je me mets en danger tous les jours, et tous les jours, je progresse. C’est cela, ce que j’appelle bluffer. J’ai commencé par me bluffer moi-même, en choisissant d’ignorer souverainement ma peur. L’espace d’un instant, m’oublier moi-même. Trois mois après le marathon, je me jetai à pieds joints dans le vide, décidée à mettre une fois pour toutes au ban mes lacunes, à ne plus rien laisser paraître de mes doutes. Souriante, j’arrivai à l’oral du concours aussi décontractée qu’une troupe de majorettes. Aussi insouciante malgré l’enjeu.

 Ce fut mon premier grand Bluff. Cette fois-là, je ne m’étais pas cachée derrière mes remparts. Comme un bouclier, le bluff m’avait protégée pour mieux pouvoir progresser. Défensif et offensif à la fois. Loin de m’être cachée, j’avais lancé une attaque en règle, protégée par mon bouclier d’ignorance volontaire. L’ignorance de ma faiblesse, de mes peurs, le temps d’un oral. Parce que vivre timide, c’est se dérober. Vivre timide, c’est se condamner soi-même à mourir stupide, c’est passer à côté de sa vie et toujours, devoir se cacher. On n’arrive à rien sans un peu de courage.

Les Bluffeurs sont des chevaliers dont je suis fière d’avoir grossi les rangs. Sous leur bannière nous avons appris à avancer vaillamment, mes casseroles et moi…

Aujourd’hui c’est moi qui suis sur l’estrade, seule avec mon ignorance, devant trente paires d’yeux. Je n’ai plus peur des boulets et aujourd’hui, c’est moi qui pose les questions.

4 août 2008

plus de connexion

on s installe dans notre nouvelle case, demain dernier chargement. on doit attendre facile trois semaines avant de récupérer la connexion internet. mais georgie aura plein de vidéos à notre retour. bye
4 juillet 2008

Oté, ca lé gaillard!

Salut!

Un tout petit message, des vidéos suivront sur le blog de Victorinox.

Aujourd'hui, on a reservé la journée pour visiter des maisons.  On est vraiment contents. On a surtout revisité une maison qui nous plaisait, et on en a trouvé une autre de derniere minute.
On hésite donc entre deux maisons surtout, meme si notre choix est presque déja fait.

-LA PREMIERE (number two)

Merveilleuse! Impossible de trouver mieux. Une case immense, avec des grandes chambres, une grande cuisine, une piscine assez grande (environ 9m, suffisant pour faire des longueurs.) un petit jardin sympa, une chambre d'amis qui donne sur la piscine, avec plein de placards, pour ranger, une mezzanine qui donne sur le salon....
Vraiment classe, mais:  un peu éloignée, c'est aux Avirons, ravine seche pour etre précis, c'est quand meme assez haut, il faut compter 10 minutes pour aller n'importe ou. Par contre Clochette est à 15 minutes du collège.
Ensuite, la piscine n'est pas fermée, et ca craint un peu niveau sécurité pour doudou. Pis l'entretien, vas y!
Enfin, on pense qu'elle sera un peu vide du coup, parce qu'on a pas assez de meubles, et elle est juste au dessus de notre budget.

Vraiment niquel, mais pas raisonnable... Mais vraiment niquel!

-LA DEUXIEME (number one)

¨Pas mal non plus.
Une maison, pas trop grande (110m2) avec 3 petites chambres, une grande cuisine, un salon moyen...

Les plus :  -une grande terrasse en bois, facile à nettoyer, ou on peut tout faire.
               -un jardin très grand, (mais pas arboré) avec une partie ombragée quand meme.
               -elle est dans une résidence, sécurisée.
               -La résidence possède une piscine, très grande (une vingtaine de mètres, rectangulaire)
               - Il y'a aussi une salle de sport, qui donne sur la piscine, pis deux saunas (!! What the fuck!!)
               -en plein dans notre budget! c'est le choix raisonnable.

Les moins:  -plus petite que l'autre, les chambres font une dizaine de metres carrés.
                -Le salon nous parait petit aussi (20m2 maximum)
                -il y'a des marches à monter entre l'endroit ou on gare la voiture et la maison... bon je sais la on abuse, mais on compare donc on essaie d'être pointus dans nos choix...


Ben voila, pour le moment notre choix se porte sur le choix raisonnable, parce que c'est suffisant, plus facilement accessible, à 30 secondes du collège de Georgie, qu'on aura pas besoin d'entretenir la piscine qui est d'ailleurs toujours vide.
Les deux possèdent une belle vue sur la mer.
Celle des Avirons (number two) à une vue à 180° sur la mer quasiment, et le reste sur la montagne... Pis y'a un solarium près de la piscine, ou on peut mettre des transats...
Celle de piton st leu (l'autre donc) a une belle vue sur le littoral entre st leu, et etang salé, et on peut voir de suite si il y'a de la houle à Etang Salé.

Donc evidemment, ce soir nous sommes joie et allégresse, parce qu'on prendra une de ces deux la,c'est sur!
Donc sur de sur,on pourra nager quand on veut! et sur de sur, on pourra aller à la plage!

Autre petit avantage pour number one, c'est qu'on paierait le loyer à partir du 6 aout, mais qu'on pourrait emménager dès la semaine prochaine, ce qui nous garantit un déménagement tranquille, peinard (accoudé au comptoir) Et puis on pourrait quitter le  royaume des ténèbres (la possession) plus rapidement, parce qu'on en a ras le bol.

Voila voila, c'etait un message vite fait, on essaiera de mettre des vidéos de number one assez vite sur l'autre blog, par contre on pourra pas vous montrer l'autre, on a pas pensé à filmer.

A bientot, on vous tiendra au courant!
jb

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24 juin 2008

B-DAY + Caméra!

birthday_3
Une petite note aujourd'hui, pour souhaiter  "BON ANNIVERSAIRE CLAIRE!!"
On essaiera de t'appeler ce soir, si Victorinox nous laisse une minute de libre!

Parce que cette nuit on a dormi 2 ou 3H maximum, il s'est réveillé plusieurs fois.

A force de chercher comment avoir la paix, on a d'ailleurs trouvé une nouvelle utilité à notre caméra-cadeau-de-mariage!
Ca marche super bien pour calmer le petit scorpion! On lui met l'écran devant le nez avec une vidéo, et c'est gagné en 5 minutes!

Du coup maintenant on lui installe son petit coin avec une place pour poser la caméra pas loin. Son petit cinéma perso quoi. 

Ca marche bien, mais ca ne l'empêche pas de se réveiller quand même. On est vraiment claqués!

Sinon bonne nouvelle! Georgie a obtenu les résultats de sa mutation. Elle bossera dans un collège de Piton St Leu!  On est contents parce que le coin nous plait. On hésite donc à habiter:

-A Piton St Leu, il y'a pas mal de cases neuves sympas, notamment certaines qui sont situées dans une résidence avec piscine et salle de sport+ sauna... Meme loyer que celui qu'on paie actuellement. On va en visiter demain pour voir...Il parait qu'il y'en a une avec un grand jardin, dans une résidence sympa.
Le seul petit souci c'est que Piton St Leu, c'est un peu haut, environ 15 minutes de la route, et ca monte dur, alors que Clochette voulait justement pouvoir aller se balader à vélo, pour les petites courses, ou pour une balade.

-Aux Avirons, on a vu pas mal d'annonces pour des cases F4-5 comme notre appart, sympas, meme loyer... Mais les Avirons, c'est trop en pente, galère en voiture, et à pied. Et pareil que Piton St Leu, un peu haut. Meme si la ville est sympa.

-A Etang Salé les Bains, ou les Hauts. La c'est notre ville préférée, qui vient justement d'ouvrir la plus grande piste cyclable de l'ile... Et traverser la foret pour rentrer chez nous...Pis aller à la plage en 5 minutes...ON y trouve un peu moins de cases quand même, mais ce sera surement notre priorité. Le seul petit souci, c'est que Clochete devra faire 20 min de trajet pour aller au collège...

Voila voila, on cherche donc, et on commence les visites cette semaine!
On est vraiment soulagés de quitter la possession, et cet appart à la con!
On pourra aller se baigner quand on veut, on pourra aller au marché de St Pierre le samedi matin (le seul endroit de l'ile ou ils vendent des grenadelles!!! MIAM les grenadelles!) on aura pas à se taper des embouteillages qui bouffent nos samedis! Il fera plus frais, et on aura un jardin pour Victorinox!!

Bon j'arrete la, j'ai plein de boulot! En train de compiler les statistiques de Domicilia sur 4 ans, c'est long, et ultra relou à faire, ca tombe bien, je suis vanné aujourd'hui! (et je parle pas de clochette qui va enchainer un aller retour Piton St Leu, après une journée de cours!)
Vivement ce soir!
Vivement dans un mois!

ET BON ANNIVERSAIRE CLAIRE!!

13 juin 2008

mise à jour ( JB powered)

Bonjour à tous!

On est un peu désolé de ne pas mettre le blog à jour en ce moment.

Période assez chargée, clochette a repris les cours, et en période de bac et brevet, j'ai pas mal de boulot.

Et Victorinox a de nouveau des reflux gastriques, qui le réveillent la nuit. Alors qu'il faisait ses nuits tranquillement avant, en ce moment on est réveillé à 2H, à 4H, à 6H... Donc peu de sommeil pour moi, et pour clochette, pas de sommeil du tout. Quand on vous disait que c'était un petit scorpion!

Du coup avec Clochette au collège, c'est moi qui m'occupe du scorpion sus-cité le matin. C'est plus ou moins galère, selon son humeur, le boulot que j'ai à faire, et l'état de fatigue. Mais dans l'ensemble, ca va bien!

On essaie de l'éveiller un maximum, du coup: il se retourne tout le temps maintenant, il arrive à attraper des objets avec ses petites mains, il joue avec ses nombreux jouets (pour le moment son préféré c'est Sophie la girafe en plastique qui fait pouic...Choix judicieux, car le plastique c'est lavable facilement, contrairement aux jouets en textile. Parce que quand je dis qu'il "joue" avec, c'est plutot qu'il le prend, et qu'il le porte ensuite à sa bouche pour "jouer" comme qui dirait! Et après, il le garde dans sa bouche, et il est content)
On l'a aussi fait éclater de rire, plusieurs fois!

Période chargée je vous disais.

Sinon tout va bien, il fait beau et pas trop chaud, on en profite, et on attend avec impatience notre déménagement dans 2 mois (1 mois et 3 semaines en fait) On commence à s'intéresser à des cases, et on s'apercoit qu'il y'en a pas mal dans la ville qu'on a choisi (Etang Salé) aussi grande que notre appart, avec un jardin en plus, et au même tarif. On a l'embarras du choix, et on va en profiter pour en visiter un maximum!

En ce moment, on a une "lubie": on a acheté un guide "gastronomique" qui recense pas mal de restaus de la Réunion, et qui offre une réduction de 50% sur une table pour 2 dans ces restaus (ce qui rentabilise vite le guide)

Depuis la semaine derniere, on a décidé d'essayer le samedi midi, tous les restaus qui possèdent une piscine, pour se faire un bon repas, et un début d'aprem à la piscine tranquille!

On va noter chaque restau en fonction de son cadre, son accueil, son service, et sa mangeaille! On met une note sur vingt chacun pour chaque critère, et on fait la moyenne!

Samedi dernier, on a testé l'Iloha, cadre super, piscine sympa, pas trop de monde.  Malheureusement, la cuisine n'était pas à la hauteur!  On s'attendait à un genre de gastro (ils écrivent semi-gastro sur le guide, je me demande ce qu'ils entendent par la.) au fait c'était un peu trop "simple" et les choix d'accompagnement n'étaient pas très judicieux

(style une compotée de choux, avec un magret de canard!! Who the fuck do they think they are?? Qui mange du choux avec un magret de canard?? Qui!? alors que quelques petites patates sautées à la graisse d'oie, c'est tellement bon!)

Bref on y a foutu un 12,5/20 en moyenne générale, et nous nous réservons le droit de réviser cette note à la baisse demain, lors de l'essai du restau de l'hotel Swalibo, à la Saline!

Peut être même qu'on va le passer sous la moyenne... d'abord à cause de la note catastrophique de la cuisine (on a mis 7 et 8) et aussi à cause d'un serveur pas aimable (sur 4) qui a fait gagner un mauvais point! (pis l'eau de la piscine un peu froide)

(tiens dans tes dents le serveur ca t'apprendra à vouloir nous placer ou qu'on veut pas! tu réfléchiras à 2 fois l la prochaine (fois aussi)!

Bon ben je me vois contraint de stopper la rédaction de cette note, a cause d'un réveil de Victorinox, qui m'oblige à taper à une main, l'autre étant occupée à faire en sorte qu'il reste sur mes genoux!

Dans 2 semaines et demi, Georgie est en vacances, le bac sera passé, donc je serai aussi un peu plus tranquille, on fera plus de mises à jour, promis!


 

En attendant,

screw_yu_guys_2

17 mai 2008

Comme un air de famille...!

16 mai 2008

La Moukat' !!!

    Il faut savoir que comme son petit frère, Nico fait preuve d'une grande aisance devant les objectifs, et manifeste même une nette tendance à poser de manière ostentatoire dès que pointe un appareil, et ce, souvent la bouche ouverte.

Si vous aviez une explication...

    Ca me rappelle un peu quelqu'un qui, quand il veut faire une "belle présentation" sur une vidéo (voir la première vidéo du pique-nique à Dos d'âne), fait un gros plan...sur sa petite gueule d'amour. La même personne qui traite d'enc...qui lui en fait la remarque, en l'occurrence un ami !

Petite sélection non exhaustive :
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16 mai 2008

Départ de Nico et Birthe

Nico et Birthe sont repartis hier soir !

En fait on est très déçus on croyait qu'on allait pouvoir se moquer de Shtroumpf à lunettes et de sa Schtroumpfette pendant quinze jours, avec leur régime bio et tout et tout, mais on est franchement déçus, ils ne sont pas si rigolos que ça, ils sont surtout très sympathiques, en plus ils cuisinent exotique et babysittent super bien (on est allés voir des amis à saint-Gilles pendant une heure j'ai même pas eu peur de leur laisser Scorpi, et en même temps ils ont fait un gratin de chouchoux) !

Des invités, des invités, encore, encore !

Le top, ce serait d'avoir Claire pour le ménage, Nico et Birthe pour la cuisine, et Véro et Tilu pour les courses en même temps !!!

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Clochette et Jibé lé la !
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